Depuis plusieurs années, le terme « footix » désigne ce que l’on appelle des faux supporters ou des personnes qui ne connaissent absolument rien au football. Une piètre reconversion pour le nom qui avait été donnée à la mascotte de la Coupe du Monde 2018. Faisons aujourd’hui un portrait-robot de ce spécimen.
Qu’est-ce qu’un footix ?
Un footix ne supporte pas une équipe précise. Pendant quelques années, il a d’abord été pour Lyon qui remportait tout sur son passage et désormais, il aime le PSG. Mieux, il a une passion volatile pour les clubs étrangers qu’ils découvrent sur le jeu vidéo Fifa. Dortmund, Chelsea, Naples sont autant de passions passagères.
Le Barça gagne, il achète le maillot de Messi. Le Real les bat, le voici parti pour un argumentaire pro-Ronaldo. Ne comptez pas sur lui pour chercher des informations sur footoccaz.fr sur d’anciens de maillots de foot. L’important n’est pas l’histoire du club, mais de connaître le futur champion pour savoir où orienter momentanément sa ferveur.
Évidemment, le footix ne pratique pas de foot ou alors à un tout petit niveau. Il râle alors qu’on le cantonne à un poste qui ne lui permet pas de briller, mais dans le même temps, il se demande toujours comment fonctionne la règle du hors-jeu passif. Sans cette « fichue » blessure qui l’a éloignée trois moins terrains en 2013, il serait pourtant devenu un grand joueur.
Une connaissance spéciale du football
Dans les débats footballistiques, il ne comprend pas grand-chose, mais il a toujours son avis tranché. Et gare à la personne qui oserait le contredire ! Elle risquerait elle-même de se faire insulter d’ignare, ou de termes bien plus injurieux (n’oublions pas que nous évoluons dans le monde du football !). La période des transferts reste son moment préféré. Il imagine les plus grandes stars du Monde dans son club en ignorant totalement les logiques financières. Puis, quand après quelques journées, son attaquant fétiche ne marque pas, il réclame son départ car il ne « mouille pas le maillot » et la tête de l’entraîneur qui ne met pas assez de joueurs offensifs.
Heureusement, dans les débats, il rencontre souvent des congénères. Il a alors l’impression d’être normal. D’ailleurs, quand tous les publicitaires communiquent, ils visent ce profil typique qui consomme beaucoup. Le footix s’épanouit et se multiplie. Le fan de foot, le vrai supporter, doit donc s’habituer à cohabiter avec lui.