Si vous êtes propriétaire, vous avez sans nul doute déjà entendu parler de la GLI, ou garantie des loyers impayés. Mais vous ne savez peut-être pas exactement ce qu’elle recouvre, ni comment la choisir.
C’est article est là pour vous aider à y voir plus clair parmi les différentes alternatives qui s’offrent à vous. Que vous soyez déjà propriétaire ou que vous souhaitez simplement vous renseigner sur le risque d’impayé avant d’investir dans l’immobilier, voici quelques conseils sur comment s’y prendre.
Voici donc un point sur la garantie des loyers impayés, qui ne saurait se substituer aux conseils personnalisés d’un expert.
Demander la caution d’un garant
Quiconque a déjà cherché un logement dans une grande ville française s’est rapidement aperçu qu’il était excessivement difficile de trouver un appartement sans cette garantie.
Contrairement à la GLI, cette protection est gratuite et donc extrêmement plébiscitée par les propriétaires, si bien que, même si vous êtes un travailleur précaire, un bon garant peut vous mettre en tête de liste pour demander un logement.
En savoir +
La plupart des propriétaires ont recours à la caution solidaire, plus pratique et plus intéressante pour le locataire.
En cas de défaut de paiement, la caution permet de récupérer le montant du loyer auprès du loyer sans avoir à consulter le locataire mauvais payeur. Ce qui ne fonctionnera, bien sûr, que si le garant en question est solvable à ce moment-là.
Cependant, mieux vaut savoir que si vous avez recours à la caution, vous ne pourrez pas demander de GLI, à moins d’avoir à faire à un étudiant ou à un apprenti, et dans quelques cas particuliers.
La GLI : payante mais sûre
Si vous souhaitez un service de qualité, il est fort probable que vous ayez à dépenser plus. C’est le cas pour la garantie des loyers impayés, qui passe par des assurances privées.
En déboursant entre 2,5% et 5% du loyer annuel chaque année, vous pourrez bénéficier d’une protection. Si, avant 2017, cette prime pouvait faire l’objet d’un crédit d’impôt, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En revanche, elle est déductible de l’impôt sur le revenu.
Comme vous vous en doutez sûrement, la prise en charge est limitée. Une sorte de délai de carence de trois mois d’impayés s’applique d’abord. En sus, la couverture dépasse rarement les 15000 euros et ne s’étale généralement pas sur plus d’un an.
La GLI, bien qu’elle vous permette d’espérer une protection relativement conséquente vis-à-vis de son coût, n’a rien d’une mesure miracle et ne peut remplacer une sélection précautionneuse des locataires.
Pour cette dernière, beaucoup de propriétaires ont tendance à ne regarder que les revenus des postulants ou de leur garant, en omettant quelques fois de se fier à leur intuition ou de discuter avec les possibles locataires.
Or, louer un appartement est avant tout une question de confiance mutuelle. En étant présent, en assurant des prestations correctes et en prenant le temps d’apprendre à connaître un peu vos locataires, vous diminuerez encore les quelques 3% de risques de mauvais paiements.
Les aides de l’État
Il existe également certaines procédures sociales pouvant se substituer au GLI. C’est par exemple le cas de Visale (Visa pour le logement et l’emploi) que le gouvernement actuel souhaite mettre en avant.
Pour en savoir plus sur les changements à venir, voir ici.
C’est un dispositif s’adressant aux jeunes ou aux précaires qui prend en charges leur loyers impayés pendant les trois premières années de la location.
Attention, cette garantie ne s’applique qu’à des loyers plafonnés sous conditions que le locataire réponde à un certain nombre de critères précis, contrairement à la GLI, ouverte à tous.