À cause de la situation sanitaire, le 73ème Festival de Cannes n’aura pas lieu comme prévu. Les organisateurs ont toutefois tenu à délivrer un label pour les meilleurs films. En effet, ils ont décidé tout de même de récompenser quelques 56 films sélectionnés.
Une édition qui était très prometteuse
Pandémie du Covid oblige, la ville de Cannes a montré un visage fantomatique malgré le soleil, c’est une grande première depuis en 1946. Le Festival de Cannes pour cette année 2020 a donc été reporté. En plus de sa retombée économique de 200 millions d’euros, cette annulation a laissé de l’amertume pour les amoureux du 7ème art dans la mesure où Cannes 2020 promettait énormément. En effet, les organisateurs annonçaient Spike Lee dans le rôle de président du jury et une augmentation de la sélection dans toutes les catégories. Plus de 2 500 films ont été sélectionnés cette année, dont 532 ont été réalisés par des femmes. Parmi ces milliers de produits du 7ème art, seuls 56 ont été exceptionnellement sélectionnés pour arborer le label qualité « Festival de Cannes ».

Une sélection soignée pour accompagner l’industrie, les courts et longs métrages
Certes, un label qualité « Festival de Cannes » ne vaut pas la Palme d’or, il constitue toutefois une bonne récompense pour souligner l’effort des acteurs, des producteurs, des réalisateurs et autres artistes. Cette année, il n’y aura pas de classification. Pierre Lescure et Thierry Frémaux ont tenu à présenter ces 56 films lors de présentation des contours de la 73ème édition du Festival de Cannes depuis l’UGC Normandie à Paris. Ces films sélectionnés bénéficieront exceptionnellement d’un label afin de faciliter leur promotion aussi bien lors de leurs sorties en salle que pendant les festivals dédiés. Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a même affirmé pendant cette annonce : « Cette sélection démontre que le cinéma est toujours vivant, il l’a été pendant le confinement aussi. »
Les 56 films labelisés Cannes 2020
- Wes Anderson – The French Dispatch
- François Ozon – Été 85
- Naomi Kawase – True Mother
- Steve McQueen – Lovers rock et Mangrove
- Maïwenn – ADN
- Thomas Vinterberg – Druk
- Jonathan Nossiter – Last Words
- Im Sang-soo – Heaven : To The Land of Happiness
- Fernando Trueba – El olvido que seremos
- Lucas Belvaux – Des Hommes
- Yeon Sang-ho – Peninsula
- Sharunas Bartas – In the Dusk (Au crépuscule)
- Emmanuel Mouret – Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait
- Daniele Arbid – Passion simple
- Marie-Castille Mention-Schaar – Goodman
- Koji Fukada – The Real Thing
- Ayten Amin – Souad
- Farid Bentoumi – Rouge
- Magnus von Horn – Sweat
- Kamen Kalev – February
- Francis Lee – Ammonite
- Elie Wajeman – Un médecin de nuit
- Oskar Roehler – Enfant terrible
- Pascal Plante – Nadia (Butterfly)
- Nir Bergman – Here We Are
- Ludovic et Zoran Boukherma – Teddy
- Viggo Mortensen – Falling
- Ninja Thyberg – Pleasure
- Charlène Favier – Slalom
- Miranda – Casa de Antigua
- Jimmy Keyrouz – Broken Keys
- Fanny Liatard et Jérémy Trouilh – Gagarine
- Dea Kulumbegashvili – Beginning
- Samir Guesmi – Ibrahim
- Peter Dourountzis – Vaurien
- Nicolas Maury – Garçon Chiffon
- Nora Martirosyan – Si le vent tombe (Should The Wind Fall)
- Pascual Sisto – John and The Hole
- Wei Shujun – Striding into The Wind
- Suzanne Lindon – 16 printemps
- Dani Rosenberg – The Death of Cinema and My Father Too
- Dieudo Hamadi – En route pour le milliard
- Michael Dweck et Gregory Kershaw – The Truffle Hunters
- Xavier de Lauzanne – 9 jours à Raqqa
- Ann Hui, Johnnie To, Tsui Hark, Sammo Hung, Yuen Woo-Ping, Patrick Tam et Ringo Lam – Septet : The Story of Hongkong
- Caroline Vignal – Antoinette dans les Cévennes
- Bruno Podalydès – Les Deux Alfred
- Emmanuel Courcol – Un triomphe
- Laurent Lafitte – L’Origine du monde
- Laurent Tirard – Le Discours
- Goro Miyazaki, Aya to Majo (Earwig and The Witch)
- Jonas Poher Rasmussen, Flee
- Aurel, Josep
- Pete Docter, Soul